Pourquoi je donne au denier ?
Oui, après tout, la question mérite d’être posée : il y a bien mille et une raisons de participer au denier de l’Église… comme il y a sûrement mille et DEUX raisons de ne pas donner ! Alors je fais mon petit examen de conscience.
Je peux me dire que je donne au denier parce que donner fait partie de mon éducation : du plus loin que je me souvienne, j’ai appris qu’il fallait donner, et même se donner. Donner, c’est inné chez l’homme : il n’y a qu’à regarder un petit-enfant ramasser un jouet, son premier réflexe sera de tendre la main fièrement pour nous le donner !
Est-ce que je ne donnerai pas au denier parce que j’ai entendu – et expérimenté ! – qu’en donnant, on reçoit toujours davantage ? Donner pour recevoir ? Mmmh, pas très catholique… Du temps de l’Ancien Testament, c’était un devoir : il fallait donner la dîme, soit un dixième de ses ressources. Les Évangiles, eux, mentionnent finalement très peu cet aspect là (Luc et Matthieu, à peine). Mais je ne vis pas selon la loi de Moïse !
Aujourd’hui, pour moi donner, c’est avant tout ma façon de manifester ma gratitude envers mon Dieu d’Amour. Les rois mages n’ont-ils pas déposé leurs plus beaux trésors aux pieds de l’Enfant couché dans la mangeoire ? Ce fils de Dieu dont ils ne savaient pourtant pas encore grand-chose et que seules les étoiles ont conduits !
Je ne donne pas au denier pour un petit degré de chauffage en plus (quand il y en a !), pour acheter les cierges qui illuminent l’autel ou pour faire fonctionner les micros, ça je sais que ce sont les quêtes qui y pourvoient. Pas plus que l’argent des offrandes qui revient aux prêtres.
Je donne parce que j’aime mon Église et que je sais qu’elle a besoin d’argent pour payer ses prêtres en activité et ses prêtres aînés, former ses futurs prêtres, et ses laïcs en mission.
Je donne parce que je sais que l’Église ne vit que de nos dons. Non, assurément, l’Église n’est pas riche ! Et si je veux qu’elle soit belle, accueillante, moderne et missionnaire, qu’elle répande la Bonne Nouvelle, touche le plus de cœurs et développe des projets, je sais qu’elle a besoin d’argent pour le faire.
Je donne pour affirmer mon appartenance à l’Église ! (Flamine)