Crois-tu cela ?
Lundi prochain, nous écouterons le témoignage d’un chrétien de Russie qui traverse cette situation de guerre. Il témoignera aussi de son désir de trouver le Seigneur Jésus dans une famille plongée dans 80 ans d’athéisme. Période durant laquelle, aller à l’église est sujet à la moquerie sociale et vous éloigne de toute recherche spirituelle.
Ce 20 janvier au soir, au temple, nous aurons aussi la chance d’écouter un libanais et d’intercéder pour son pays. Nous souhaitons prier avec les autres églises pour ces hommes et femmes mis en situation infernale d’oppression et d’oppresseurs malgré eux. Nous voulons crier vers le Seigneur en cette semaine de prière pour l’unité entre les chrétiens, qui se tient chaque année entre le 18 et le 25 janvier. En tous lieux est posée la même question que Jésus posa à Marthe devant la mort de son frère, de son aimé : « Le crois-tu ? » Devant les cœurs violentés, devant notre humiliation de ne pas pouvoir vivre ensemble, devant la perte d’un des nôtres, nous avons une espérance. Quelqu’un ose nous poser la question devant la mort : « Le crois-tu ? »
Christ est notre espérance, Christ vient nous chercher dans l’horreur, dans notre impuissance, et Christ vient nous chercher dans le déjà-trop-tard des victimes : « Le crois-tu ? ». « Je peux redonner vie à ceux que tu aimes, je peux réparer ton deuil, je peux redonner l’unité à ta famille divisée. » Quand on vit la division, quand on vit la guerre, cette question, le « Crois-tu ? », est la seule. Ici, nous croyons en Jésus, le seul qui restaure en lui l’unité de l’humanité. L’amour de Jésus, fondement de notre amour pour notre nation.
Se rassembler ensemble de plusieurs églises, tournées vers notre unique espérance : Jésus-Christ. C’est un moment unique pour recevoir l’unité. Jésus est la seule source pour nos églises et nos nations. Jésus est notre seule espérance, notre seule réparation du péché de nos nations qui se déchirent entre elles. Que nous puissions, entre chrétiens, entre églises, supplier ensemble pour détruire notre angoisse qui laisse place aux idéologies meurtrières, pour recevoir la foi de la victoire du Christ.
P. Norbert Rousselle, ccn