Bulletin paroissial n°20 du dimanche 19 décembre 2021

Quel est le plus beau cadeau de Noël ?

C’est peut-être la question qui vous habite ? Que vais-je offrir, ou que vais-je recevoir ?

Au terme de cette année et à l’aube de la nouvelle année, il est bon de repenser à tous les cadeaux que j’ai pu recevoir de toutes sortes :

  • Une naissance, le conjoint de ma vie.
  • Un nouveau travail, une promotion. 
  • La santé retrouvée ou la guérison d’un être cher.
  • Le succès à un examen. L’amitié retrouvée ou la réconciliation avec un proche.
  • Des rencontres à nouveau possibles grâce à la fin des confinements… 

La liste serait interminable, mais la vraie question est : Pourquoi le plus beau cadeau est-il la naissance de cet enfant Jésus pourtant faible, fragile et vulnérable ? Car sa naissance a changé le cours de l’humanité. Une naissance à partir de laquelle le calendrier le plus universel a été établi !

Nous aurons beau avoir tous les biens, vivre les plus grandes réussites, les plus grandes reconnaissances possibles, si nous ne reconnaissons pas que tous ces dons viennent de Dieu, nous resterons toujours insatisfaits et passerons à côté de l’essentiel. Il y a au fond de nous-même une soif d’absolu que Dieu seul peut combler. Nous sommes animés chacun d’un désir infini (Thérèse de Lisieux) qui nous dépasse, nous submerge et que rien ne pourra combler sinon Dieu seul. Créé à l’image de Dieu, nous sommes animés par sa présence, car nous sommes sa créature bien-aimée.

En Dieu seul, mon âme se repose (Ps 61/62,6), elle ne trouve son repos qu’en Lui. Car Dieu n’est qu’Amour. J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’Amour, je ne suis qu’un cuivre qui raisonne (1 Cor 13,1).

Mais comment accueillir cette grâce ? Comment vivre de cet Amour qui me dépasse ?

Le cardinal Christoph Schönborn archevêque de Vienne insiste sur la nécessité d’une rencontre personnelle avec Jésus. Pour ceux qui l’ont vécu, cela correspond au plus beau jour de leur vie. Le jour où ils ont compris que Dieu les aimait tel qu’ils étaient et que leur vie avait un sens.

Mais comment faire cette rencontre ? Peut-on le rencontrer dans le vacarme du monde ? En écoutant les informations anxiogènes non-stop des médias? Non évidement mais comme Elie, dans la brise légère (1 Rois 19,12). Ceci peut être vécu d’abord dans la prière personnelle silencieuse et cela nécessite de le choisir ! Comme aimait à le répéter Mère Teresa : Si tu veux prier mieux, prie plus !

Mais aussi à l’écoute des plus fragiles, d’une personne âgée, du conjoint avec lequel je ne prends pas assez de temps gratuit, d’un enfant plus difficileperturbé ou isolé ; ou encore d’un proche qui souffre dans son corps et qui a besoin de ma présence. C’est en donnant que je reçois.

En cette année qui vient, fortifiés par la contemplation de l’enfant Jésus, je souhaite à chacun de vivre de sa Présence au quotidien.

Bertrand Fayolle – ccn

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